- dolosif
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• 1864; dér. sav. du lat. dolosus♦ Dr. Qui tient du dol. Manœuvres dolosives.Synonymes :- dol⇒DOLOSIF, IVE, adj.Dans le domaine du dr. Qui a le caractère du dol. Manœuvres dolosives (DG, Ac. 1932, ROB.); clause dolosive (Lar. 19e-Lar. Lang. fr.). Synon. frauduleux :• Nous ne devons rien à personne, et il est inadmissible que tous les six mois on vienne nous réclamer par des manœuvres dolosives et à notre corps défendant, je ne sais quel quitus, ...PROUST, Albertine disparue, 1922, p. 123.— P. métaph. Rien ne s'efface sous l'ombre dolosive, et vous ne pourrez pas toujours vous dérober vous-mêmes comme un larcin (CLAUDEL, Tête d'Or, 1890, 2e part., p. 64).Prononc. et Orth. :[
], fém. [-i:v]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1864 (LITTRÉ). Dér. du rad. du lat. class. dolosus « rusé, fourbe, trompeur »; suff. -if. Fréq. abs. littér. :3.
DÉR. Dolosivement, adv. De manière dolosive. Les libertés de pensée et d'expression de la pensée (...) sont aussi le moyen d'assurer « l'authenticité » de la majorité qui gouverne et d'éviter qu'elle ne soit formée d'individus contraints ou dolosivement séduits (VEDEL, Dr. constit., 1949, p. 129). — 1re attest. 1626 (DELB. Rec. ds DG); de dolosif, ive, suff. -ment2.dolosif, ive [dɔlozif, iv] adj.ÉTYM. 1864; dér. sav. du lat. dolosus, de dolus. → Dol.❖♦ Dr. Qui tient du dol. || Manœuvres dolosives.0 Nous ne devons rien à personne, et il est inadmissible que, tous les six mois, on vienne nous réclamer, par des manœuvres dolosives et à notre corps défendant, je ne sais quel quitus, toujours mis en avant par une presse de sportulaires.Proust, Albertine disparue, Folio, p. 298.❖DÉR. Dolosivement.
Encyclopédie Universelle. 2012.